Maison autonome, à quel prix ?
- Updated: 15 avril 2017
Ne pas avoir à payer sa facture d’eau ou d’électricité ? C’est possible grâce à la construction d’une maison autonome. Le but d’une telle construction est avant tout l’autosuffisance énergétique. Mais avoir une maison autonome ne comprend pas seulement des constructions et aménagements spécifiques, cela requiert également un changement d’habitudes et de mode de vie.
Des aménagements spécifiques
Qui dit maison autonome dit autosuffisance en termes d’énergie. Pour les besoins en électricité donc, on installera des panneaux solaires photovoltaïques qui, selon la superficie des panneaux, produira l’électricité dont la maison et les occupants auraient besoin. L’énergie ainsi captée sera stockée avec des batteries. A part les besoins en électricité, il y a aussi les besoins en eau. Des capteurs solaires thermiques seront également aménager pour produire de l’eau chaude. Quant aux besoins en eau froide, on pourra fabriquer un système de récupération et de gestion des eaux de pluie. Le chauffage fait aussi parti des besoins essentiels. On pourrait s’accommoder avec un poêle à bois. Les matières organiques (déchets ménagers, lombricomposts…) sont aussi de bonnes alternatives pour produire de l’énergie (qu’on pourrait utiliser en hiver, par exemple). Mais une maison autonome, pour consommer encore moins d’énergie, est déjà optimisée dès sa construction : c’est de l’isolation dont il est question ici (isolation des murs, de la toiture, double ou triple vitrage des fenêtres…)
Des habitudes et des comportements adéquats
Lorsqu’on veut une maison autonome, on est soumis à quelques contraintes. En premier lieu, on doit être prudent dans l’utilisation de l’énergie, on n’utilisera que le nécessaire et l’économie d’énergie fera partie de nos objectifs. On réduira de la même façon sa zone de confort (on fera attention à sa consommation d’eau, au gaspillage, on se passera d’appareils énergivore comme les lave-vaisselles, on éteindra les lumières dès qu’on n’en a plus besoin…). Les maisons autonomes représentent également de grands enjeux environnementaux importants. Plus on se rapproche de la nature (et on s’éloigne de la technologie, du confort citadin), plus on contribue au capital écologique. Bien sûr, si on veut un confort minimaliste, on construira une maison « entièrement » autonome mais on peut aussi opter pour une maison semi-autonome qui procure quand même un confort optimum.